Ostéopathie et nourrisson

Pour les raisons qui suivent, chaque naissance devrait être suivie d’un examen ostéopathique attentif.


Plus le terme de la grossesse est proche, plus la place dans l’utérus se restreint. Le bébé se retrouve en inclinaison, rotation opposée et antéflexion, engagée dans le bassin. Cette position ainsi que les pressions liées à l’accouchement peuvent créer des blocages mécaniques.


L’accouchement peut être le premier des traumatismes de la vie. Trop court ou trop long, il peut perturber le fonctionnement normal des structures crâniennes et en perturber le développement. Difficile, il nécessite parfois l’emploi des spatules, ventouses ou forceps qui vont influer sur la mobilité des jonctions des os du crâne et occasionner des troubles fonctionnels immédiats ou ultérieurs.

Les motifs de consultations :

  • Vérification
  • Accouchement sous péridurale
  • Travail trop long (supérieur à 8h) ou trop court (inférieur à 2h)
  • En cas de grossesse gémellaire
  • Présentation par siège, face, front
  • Après une forte traction sur la tête (forceps, ventouse, spatule)
  • Pour une circulaire du cordon autour du cou
  • Prématurité
  • Plagiocéphalie, torticolis fonctionnel, canal lacrymal bouché
  • Coliques, régurgitations, constipation
  • Gêne à la succion, à la déglutition
  • Troubles du sommeil, pleurs inexpliqués, agitation

Un examen très doux des différents mobilités physiologiques du corps (crâne, sacrum, abdomen) détectera les dysfonctions mineures à l’origine de tous ces maux.


Par une correction avec des techniques douces et adaptées à l’enfant, l’ostéopathe cherche à redonner du confort. Le toucher précis, doux et indolore permet au bébé, grâce aux points d’appui et à sa force, de s’autocorriger. C’est pour cela qu’en fin de séance le bébé se trouve bien fatigué en général.